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Jean-Marie Choffart, père et premier entraîneurde Julien : « Julien s’arrête sur une belle carrière, mais il part avec la frustration de ne pas avoir disputé un grand championnat, comme les Mondiaux ou les JO. Il compte pourtant plusieurs participations à la Coupe d’Europe des épreuves combinées, et j’essaie de le convaincre qu’il n’a pas à rougir de cette carrière. Au-delà d’un palmarès, je retiens une personnalité : c’est mon fils, certes, mais je m’autorise à dire que c’est un être exceptionnel de richesse humaine, mise au service de l’athlétisme, parfois jusqu’à l’excès. Julien a toujours été un leader naturel, sans être un chef : son rayonnement, la fraternité accordée au groupe font de lui un moteur affectif, et un entraîneur tout désigné. Quand il est là, au milieu des autres, il installe une véritable dynamique. D’où cela vient-il ? Personnellement, j’ai toujours aimé enseigner, transmettre, mais il a quelque chose en plus qu’il tient de sa maman, Anne-Marie, quelque chose qui doit s’appeler la gentillesse. »
Pascal Schuler, président de l’US Forbach : « Julien, c’est toute une histoire : je l’ai vu venir au monde, puis à l’athlétisme ! À peine minime, haut comme trois pommes, il était déjà très coordonné, comme doté d’un talent naturel, et pour cause… Depuis qu’il s’est expatrié à Nancy, à la rentrée 2009, il nous manque tant nous apprécions son engagement, sa passion, sa compétence. Il est cependant resté fidèle à son club de toujours, parce que Julien est, en plus du reste, un homme de principes. Pas plus tard qu’aux Interclubs, le week-end dernier, il a été un élément moteur du maintien de l’US Forbach en Nationale 2. Vraiment, voilà quelqu’un dont il est difficile de dire du mal, un chic type, et un bel exemple à suivre. »
Eric Grosjean, ancien athlète de l’US Forbach : « J’ai personnellement toujours été fier de raconter que je connaissais l’athlète Julien Choffart, tant il incarne l’engagement et la combativité, mais aussi l’humilité et l’esprit d’équipe, autant de vertus que je recherchais à travers l’athlé et autant de raison qui m’ont poussé à lui demander d’être le parrain de Naomi, la deuxième de mes trois filles. Julien est toujours prêt pour la déconnade, bien que je ne pense pas qu’il soit naturellement si décontracté… Il s’est toujours intéressé aux autres athlètes, malgré son excellent niveau (cela peut paraître étonnant d’opposer ces deux caractéristiques, c’est pourtant réaliste). Tous ensemble, à Forbach, nous avions le don de transformer l’athlétisme en sport d’équipe, malgré les ambitions de chacun. Julien a toujours encouragé son équipe, ses coéquipiers : il est vraiment plaisant que quelqu’un s’intéresse sincèrement et spontanément à votre quotidien. »
Jean-Baptiste Henriot, éducateur à l’US Forbach : « Je suis arrivé au club il y a cinq ans et nous nous sommes rapidement confiés l’un à l’autre, capables de parler d’athlétisme pendant des heures, autour d’un repas, d’une bière, d’un bon vin… Julien avait déjà failli arrêter après avoir échoué à se qualifier pour les Jeux de Pékin, essentiellement à cause des blessures : un an plus tard, il aurait encore dû se qualifier pour les Mondiaux de Berlin… Au haut niveau, ou tu entraînes, ou tu t’entraînes, mais il est quasiment impossible de cumuler les deux. Julien vient d’être rattrapé par son envie d’entraîner, voilà pourquoi il arrête la compétition. C’est une évolution logique, tant il possède cette fibre-là. »
Pauline Lett, athlète entraînée par Julien Choffart : « Comment décrire l’entraîneur Julien Choffart ? Comme quelqu’un de très investi, toujours à la recherche d’une approche pédagogique pour surmonter la difficulté qui se présente, et surtout comme un entraîneur humain, qui aime dialoguer, transmettre, grâce à son enthousiasme et à son sens de la communication. Grâce, aussi, à ses compétences : quand il demande quelque chose, il en fait d’abord la démonstration, car Julien est resté très athlète et ça, ça n’a pas de prix. »
Romain Barras, international français, champion d’Europe de décathlon : « Partager les mêmes épreuves pendant deux jours, et dans l’ombre, a le don de rapprocher les décathloniens. Un décathlon, c’est un combat contre soi-même, où l’autre vous tire par le haut. Mais l’autre reste un concurrent, et Julien a été un concurrent loyal, dans un combat loyal. Au fil du temps, il est devenu un ami, quelqu’un dont j’ai beaucoup aimé la compagnie, et les conseils, quelqu’un de très intelligent, doté de beaucoup de recul sur l’athlétisme, et sur la vie, avec un papa lui ayant beaucoup enseigné. Julien possède un potentiel énorme, sûrement supérieur au mien, et un niveau supérieur à ce qu’il a réalisé : après, une carrière au haut niveau est ponctuée d’impondérables et Julien a dû composer avec un adversaire farouche : la blessure. Je tenais à venir dimanche à Forbach, et je sais par avance que cela me fera bizarre de voir quelqu’un de ma génération tourner la page, moi qui ne suis pas dans cette optique-là. Mais je suis content de le voir s’épanouir dans l’enseignement et dans l’entraînement. »
Sylvain VILLAUME.19/11 | > | ||
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