Pascal Schuler , comment se sont déroulées les dernières heures de préparation ?

« Très, très bien. On est complètement en place. Il y a eu une compétition d’une heure, avec quelques athlètes, qui sert de test. Quelques épreuves sont organisées dans la configuration des Jeux Olympiques, pour les derniers réglages. »

Le rythme doit être soutenu.

« Oui, un peu. Avant de venir, on se demandait ce qu’on allait devoir faire. Mais au final, on a des journées très occupées, on est deux managers, six assistants et une vingtaine de bénévoles. On démarre à 7 h du matin, on finit tard le soir. Là, par exemple, on a une navette qui vient nous chercher à l’hôtel à 5h47 exactement pour être ensuite à 5h57 au Stade car certains athlètes viennent très tôt et seront là vers 8 h. »

Vous avez pu croiser quelques champions ?

« Ce qui est drôle… C’est que la première athlète que j’ai croisée, c’était Auriana (Lazraq-Khlass), qui était avec Julien (Choffart, son entraîneur). J’étais sur le stade principal, on a un peu parlé, c’était sympa. »

Comment trouvez-vous le site olympique ?

« Franchement, le Stade de France est magnifique. Le stade d’échauffement a la même couleur. On sent que c’est très, très bien organisé. Tout est réfléchi. Et on a hâte car on sait que le stade sera plein. »

Directeur de meeting mais surtout défenseur de l’athlétisme lorrain, vous espérez quoi d’eux sur ces Jeux Olympiques ?

« Auriana peut être sur le podium »

 « Auriana, à mon avis, elle peut être sur le podium. Elle va faire un gros résultat, on voit qu’elle a envie. Cette fille, elle a ce qu’il faut pour briller au haut niveau, ce grain de folie, cette volonté. Elle peut faire de très belles choses. »

Ce sera peut-être plus dur pour Yann Schrub.

« Pour lui, c’est simple. Si c’est une course rapide, qui se fait sur des bases plus rapides que son record, ça va être dur. Mais si c’est tactique, il sera un vrai danger. Et s’il est toujours dans le coup sur les deux derniers tours, il y aura un très beau truc à aller chercher. »

Pour Marie-Ange Rimlinger, qui représentera d’ailleurs l’US Forbach, que pensez-vous de ses chances d’intégrer le relais du 4x100 m ?

« Honnêtement, il y a de fortes chances qu’elle ne court pas sauf si une athlète se blesse. Elle est en position d’attente même si elle est pleinement une athlète olympique. Les quatre filles titulaires sont plus fortes et l’équipe de France n’a pas les moyens de mettre une équipe moins forte en séries si elle veut passer en finale. Mais elle est dedans, elle a fait la cérémonie d’ouverture avec Auriana d’ailleurs ! »