Au terme d’un hiver sans doute un peu tronqué par la perspective d’un été chaud bouillant, Marie-Ange Rimlinger (US Forbach) n’a pas pu entrer en finale du 200 m, ce dimanche à Miramas. Outsider au concours de la hauteur, Kristen Biyengui termine septième.

Que veut dire cet hiver, quand tout le monde a la tête à l’été ? La perspective des Jeux olympiques de Paris et l’enchevêtrement de rendez-vous d’envergure qui les précéderont ont peut-être pesé lourd dans les jambes des uns et des autres engagés, ce week-end à Miramas.

Dans un championnat de France élite en salle oubliable, le dimanche ne laissera pas plus de bons souvenirs que son samedi à Marie-Ange Rimlinger. La fusée forbachoise, double médaillée l’an passé sur la même épreuve, a cette fois traversé les deux journées avec beaucoup plus de discrétion. Finaliste sur 60 m quand même, elle a été éliminée en séries du 200 m ce dimanche, avec un chrono de 24’’33 qui ne correspond clairement pas à sa valeur. Cela peut arriver et, parfois, cela booste même l’ego alors que, pour elle, se profilent désormais les Mondiaux de relais, les championnats d’Europe et… ces fameux Jeux olympiques.

Autre style, autres ambitions , Auriana Lazraq-Khlass (A2M) avait choisi de traverser l’hiver sans épreuves combinées, histoire de renforcer ses spécialités. Au lendemain du 60 m haies, elle était donc, elle aussi, engagée sur 200 m où, faute d’un nouveau record personnel (24’’17 à Metz), elle a, en 24’’37, fini trois petits centièmes derrière Marie-Ange Rimlinger dans la deuxième série. Enfin, dans un concours de hauteur très dense qu’il termine septième, Kristen Biyengui (A2M) a passé 2,12 m avant d’échouer à trois reprises sur une barre à 2,15 m qui lui aurait peut-être rapporté une médaille. Mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.