Les rangs de l’US Forbach athlétisme se féminisent. La part de filles parmi les 220 licenciés est en hausse. Avec en tête d’affiche la sprinteuse Marie-Ange Rimlinger, pressentie pour les JO 2024. Mais aussi la nouvelle recrue Marie Gueye, en sprint long. De quoi inspirer les plus jeunes. 

« L’athlétisme se féminise. » Pascal Schuler , président de l’US Forbach athlétisme, le constate dans son club. « Depuis environ deux ans, les filles sont largement plus nombreuses que les garçons parmi nos 220 licenciés. C’est un phénomène assez général ailleurs et qui se confirme chez nous cette saison. » Si le phénomène n’est pas flagrant au sein de l’école d’athlétisme qui accueille les plus jeunes, il se ressent plus largement dès le niveau collège, toutes disciplines confondues. « Les filles sont très assidues et persévérantes », appuie le président.

Focus sur Marie-Ange Rimlinger

Les performances de la vedette du club, Marie-Ange Rimlinger , n’y sont peut-être pas pour rien. La sprinteuse est parmi les meilleures du pays, elle avait intégré le collectif France pour le 4X100 m aux Mondiaux de Budapest cet été et pourrait bien se retrouver aux JO de Paris en 2024. De quoi inspirer et encourager de jeunes sportives. « Ce serait la première fois qu’une athlète forbachoise irait aux Jeux, ce n’est pas rien », s’enthousiasme Pascal Schuler. « C’est sûr que cela peut être un modèle pour les jeunes du secteur. »

La découverte Marie Gueye

Parmi les figures montantes du club, le président compte aussi sur une nouvelle arrivée, Marie Gueye. La jeune femme de 23 ans, d’origine sénégalaise, a débarqué l’an dernier à Forbach. « On a tout de suite repéré ses qualités de vitesse en sprint long, sur 200 et 400 m. Elle s’impose comme un élément central de l’USF. » Les bons résultats de Sarah Mpassi et Nesrine Sebia en triathlon réjouissent également le président. « On peut dire que l’USF est en forme. On va attaquer l’année 2024 sur de bonnes bases. »