Marie-Ange Rimlinger est arrivée au Japon pour les championnats du monde d’athlétisme

Marie-Ange Rimlinger est arrivée au Japon. La sprinteuse de l’US Forbach est partie avec le collectif France pour l’épreuve du 4X100 m aux championnats du monde d’athlétisme qui débutent ce samedi 13 septembre à Tokyo. Le relais féminin aura lieu le samedi suivant. L’internationale forbachoise s’impose aujourd’hui comme une membre incontournable de l’équipe tricolore.

À peine le temps de se remettre de son long voyage et du décalage horaire, Marie-Ange Rimlinger est déjà au travail. La sprinteuse licenciée à l’US Forbach athlétisme est arrivée au Japon samedi avec le collectif France. Après ses bons résultats cette saison, elle a été sélectionnée pour intégrer l’équipe féminine du relais 4X100m aux championnats du monde d’athlétisme de Tokyo , aux côtés des cinq autres meilleures sprinteuses françaises. Le choix des quatre titulaires et des deux remplaçantes devrait se faire peu avant les séries prévues le samedi 20 septembre. « Depuis notre arrivée, on travaille les derniers réglages, on se focalise sur quelques détails », raconte Marie-Ange Rimlinger, depuis le Japon. « C’est la dernière ligne droite. On s’entraîne jusqu’au bout. »

Sa place dans le collectif
Avec cette nouvelle sélection au sein du collectif tricolore, l’internationale forbachoise de 23 ans s’impose comme une membre incontournable de l’équipe. « Ces championnats du monde, c’était mon objectif cette année, je suis vraiment heureuse d’être là, c’est une échéance importante », apprécie-t-elle. Après les Jeux olympiques de Paris 2024, la Mosellane avait participé aux Mondiaux de relais en Chine en mai dernier, ses premiers, et participé là-bas à la qualification de l’équipe de France pour Tokyo. Sa cinquième place sur le 100 m aux championnats de France à Talence début août (11’’51) et son record toujours établi à 11’’36 ont permis d’asseoir sa place. Sa participation au meeting de Lausanne aussi.

« Année de transition »
À l’Insep, Marie-Ange Rimlinger poursuit assidûment son travail auprès de son nouveau coach Dimitri Demonière entamé en début d’année. « Ces derniers mois, on a surtout appris à se connaître, à s’adapter l’un à l’autre. On a mis en place de nouvelles habitudes de travail, c’était une année de transition », estime l’athlète. Aujourd’hui, elle se sent « en pleine forme ». « J’espère évidemment courir le relais samedi prochain », souffle-t-elle. Après Tokyo, elle aura droit à un peu de repos, avant d’enchaîner avec ses cours de kiné et reprendre l’entraînement. De belles échéances sont encore à venir pour la Forbachoise, avec toujours les Jeux de Los Angeles 2028 dans un coin de sa tête. À Forbach, ses soutiens suivront évidemment de près le relais samedi 20 septembre.