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Le président se lance doucement, annonçant que l’US Forbach Athlé « fait partie du paysage sportif forbachois, mosellan, lorrain » , qu’il figure « parmi les meilleurs clubs, tous sports confondus ». On monte en cadence, avec un nombre de licenciés, 311, qui le place parmi les plus importants clubs de France. On accélère, lorsque l’on apprend que le club a fourni « 19 athlètes à l’équipe de France », et pour le final, il y a ce meeting du mois de mai, « classé 6e au niveau national et 64e meilleur meeting au monde ». Un résumé qui force le respect.
Cette journée « est surtout dédiée à tous ceux qui ont fait ce club depuis 50 ans », explique Pascal Schuler. Mais aussi pour présenter aux jeunes générations et peut-être aussi au public l’histoire de ce club. Plusieurs animations étaient proposées, surtout avec les jeunes, qui ont participé à des mini-compétitions. « Certaines reprenaient le type d’épreuves qu’on trouvait il y a 50 ans » et qui ont depuis évolué, c’est sûr, mais aussi changé, en termes de distances, de matériel, de règles…
Les anciens au rendez-vous
Les anciens du club étaient évidemment invités à participer à cette grande fête, notamment via un repas organisé à la salle des fêtes le soir. Mais dans l’après-midi, certains sont venus faire un petit tour au stade, comme la famille Grosjean. Eric et Sandrine, née Plata, sont deux anciens athlètes du club. « C’est Pascal Schuler qui nous a présentés l’un à l’autre », confie Eric. Une belle idée… Deux spécialistes du sprint, sur 100 et 200m, qui font partie de l’histoire du club, où ils ont laissé quelques records. Ils en gardent surtout de très bons souvenirs et observent la nouvelle piste avec attention. « Il y a toujours cet espoir d’en créer une à huit couloirs. On y est presque… », lance Eric. Il y en a actuellement six, « et un peu de marge côté barrières ». Sandrine découvre le club house, sur les hauteurs, et évoque « les petits vestiaires juste au-dessous des tribunes » et les terrains de tennis à l’arrière. Aujourd’hui, ils ont laissé la place à un terrain de foot synthétique. « Il y a toujours ce cadre verdoyant, sympathique », qui va finalement bien à ce club familial.
Leur vie professionnelle les a menés aux quatre coins de la France, avant qu’ils ne posent leurs valises au Havre, où Eric dirige une filiale de la SNCF.
Maëva, 9 ans, Naomi, 13 ans et Melissa, 15 ans, accompagnaient leurs parents. L’aînée a été contaminée par le virus de l’athlétisme. « Elle a établi récemment le record de Haute-Normandie sur 50 m », annonce Eric, plutôt fier. Sur 100m, son meilleur temps est de 12"40, quand le record de sa maman, Sandrine, est de 12"23…
Souvenirs et records
Sandrine et Eric évoquent leurs meilleurs souvenirs de compétition. Pour lui, c’est sans doute « la chance d’avoir pu courir aux côtés de Frank Fredericks, le Namibien, lors d’un meeting à Rehlingen ».
Mais il y a aussi quelques records, comme Sandrine, qui figurent aujourd’hui encore au tableau d’honneur du club. Où l’on retrouve aussi les noms d’anciennes gloires jamais détrônées comme Serge Dal Bon, qui détient toujours les meilleures performances en 100 et 200 m. Elles datent de… 1976 et 1978. On pourrait citer également les Choffart, Klein ou Buyssens…
Pour Sandrine, il y a la petite histoire, celle de la mascotte que l’on trouve en bord de piste… « C’est ma mère, Marie-Thérèse, qui l’a confectionné. J’avais fait un sondage pour savoir ce que l’on allait choisir : un lion, comme sur nos maillots, ou la tour du Schlossberg. » C’est la tour qui a gagné, avec en écharpe, une piste d’athlé. Et la mascotte est toujours là !
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