« Nous avons aussi accueilli des gens totalement extérieurs au milieu de l’athlétisme et de l’animation , raconte Tatiana Issele. Là nous avons deux jeunes qui puisent une motivation supplémentaire en évoluant chez nous. » Zoé Pelikan connaît d’ailleurs très bien l’environnement puisqu’elle est licenciée à l’US Forbach athlétisme depuis quelques années. « J’avais le point de vue de l’athlète, j’avais envie de saisir celui de l’organisation. »

Conforter son orientation

On lui recommande le service civique. « Nous pouvons depuis cette année accueillir deux volontaires au lieu d’un », indique Tatiana Isselé. Elle-même a intégré le dispositif quelques années plus tôt. « Le club accueille des services civiques depuis 2010. » Si l’engagement ne dure qu’un temps, il offre à ceux qui s’y investissent quelques compétences à insérer sur leur CV. « Le fait de s’impliquer quasiment bénévolement - les services civiques touchent une indemnité de 573 euros net par mois - est aussi un bon signe envoyé vers les employeurs. »

Pour Zoé Pélikan, c’est une manière de conforter son orientation. « Je compte passer le BPJEPS. » Même objectif pour Emmanuel Hein à qui il manque pour l’instant une structure d’accueil. À l’image de Tatiana Isselé, elle aussi détentrice du BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport), plusieurs services civiques ont pu rebondir après leur engagement volontaire