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Costaud, Vito Giangreco l’a toujours été. C’est d’ailleurs comme cela qu’il a été repéré. « En 5e, au collège Jean-Moulin, mon professeur d’EPS Julien Choffart a remarqué mon gabarit. Il m’a dit de venir essayer les lancers au club. Ça m’a tout de suite plu », raconte-t-il.
A 14 ans, il passe donc de l’aïkido, qu’il pratique depuis 6 ans, à l’athlétisme. « J’ai commencé dans la catégorie minime 2e année. On pratique encore toutes les disciplines. Puis en cadet 1re année, je me suis spécialisé dans les lancers », avec le groupe d’entraînement de Jean-Marie Choffart.
Au bout de deux ans, Vito fait son choix entre le poids, le javelot et le marteau. Il opte pour ce dernier. « C’est ma meilleure discipline, là où j’avais la marge de progression la plus importante. » Durant ses deux années chez les cadets, il a en effet exprimé un beau potentiel : en participant aux championnats de France jeunes au lancer du marteau. Rebelote chez les juniors, catégorie dans laquelle il continue de progresser.
Malheureusement, la belle dynamique se grippe lorsque le Forbachois fait son entrée chez les espoirs. « Je me suis moins entraîné, j’ai pris du recul avec l’athlétisme », commente-t-il sobrement. Après deux années en stand-by, il reprend finalement goût au marteau au début de l’année 2015, aux côtés du lanceur Bruno Boccalate, à Amnéville. Au point de participer aux championnats de France espoir, à Nancy, où il finit 10e.
La compétition l’a pourtant laissé sur sa faim. « La veille du concours, je lance à 58 m à l’entraînement. Et le jour J, seulement à 51 m… » Son record personnel se situe à 55,24 m. « Mais je fais plus à l’entraînement. C’est psychologique, je stresse », sourit-il.
Depuis le mois de septembre, Vito, 22 ans, jongle entre ses études de sports à Metz (il est en 1re année Staps) et le marteau. « Le soir, quand je rentre de la fac, je vais faire de la musculation dans une salle à Forbach. Et le week-end, je lance avec le groupe de Jean-Marie Choffart. »
Désormais senior, le jeune homme sait que « les choses sérieuses commencent. J’ai perdu un peu de temps chez les espoirs, mais ça se rattrape », indique-t-il, confiant. Vito Giangreco affiche ses ambitions : dépasser enfin les 60 m en compétition, et retourner aux championnats de France. Ceux d’hiver, dits de lancers longs, se dérouleront à Toulouse en février. Pour participer à ceux de l’élite, en été, il faudra se classer parmi les 12 meilleurs Français.
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