S on club de cœur reste Metz Métropole, où elle a débuté l’athlétisme. Depuis début septembre, l’USF est devenu son club d’adoption. « Je vais faire ma place ici », certifie Hélène Schaff, 27 ans, vraiment ravie de travailler à Forbach, où elle vient d’emménager. Recrutée pour remplacer Jean-Baptiste Henriot, parti à Angoulême, la jeune femme n’arrive pas en terre inconnue. « Tout le monde se connaît dans le monde de l’athlétisme, à force de se côtoyer sur les stades », indique-t-elle.

Une année passée à Rennes

Installée à la maison de l’athlétisme depuis une quinzaine de jours, Hélène commence peu à peu à prendre ses marques. « Ici tout est bien en place sur un seul site, c’est un privilège que je n’avais pas dans mon club précédent où je devais beaucoup me déplacer chaque semaine, avec sept sections à couvrir et beaucoup de kilomètres à parcourir », confie l’éducatrice. L’an dernier, la Messine était en poste à Rennes, au club Haute Bretagne athlétisme (1 300 adhérents). « Une très grosse structure où les enjeux ne sont pas les mêmes qu’ici , précise Hélène. J’avais envie de revenir en Lorraine, de retrouver ma famille et mes amis », ajoute la jeune femme,, native de Marange-Silvange. Quand elle a appris que le poste de l’USF athlétisme se libérait, Hélène s’est immédiatement mise sur les rangs. « Le club de Forbach est réputé dans le milieu, notamment pour son meeting international. Son côté familial, humain m’attirait ainsi que le travail qui y est réalisé avec les jeunes », confie la nouvelle recrue.

Développer la section jeunes

Au stade du Schlossberg, l’éducatrice est épaulée par Tatiania Isselé, un pur produit USF.

« Heureusement qu’elle est là, car elle maîtrise totalement le sujet », constate l’éducatrice, saluant l’accueil chaleureux qui lui a été réservé.

Sa mission : « Encadrer en priorité les catégories éveil, poussins, benjamins, i nsiste-t-elle. La politique du club étant de faire en sorte que la section jeunes se développe. »

Les inscriptions sont de bon augure, avec déjà 70 gamins en éveil poussins et une quarantaine chez les benjamins. Autre objectif : retenir les catégories au-dessus de 16 ans.

« De par leurs études, les jeunes partent souvent ailleurs. L’idéal serait d’avoir un vivier qui puisse rester », explique l’éducatrice, envisageant de monter un groupe d’épreuves combinées avec cette tranche d’âge.

Elle aura également en charge la préparation du meeting, la direction administrative du club, l’organisation et l’encadrement d’un stage en avril avec les jeunes, la gestion des compétitions du week-end. Avec Tatiana, elle s’occupe également du périscolaire, avec la mise en place d’un accompagnement éducatif avec toutes les écoles primaires de la ville. « Nous encadrons également la section sportive du Jean-Moulin. »

Ses débuts sur la piste forbachoise sont plutôt enthousiasmants. « Il y a une vraie qualité de l’encadrement ici , se réjouit Hélène, nous avons des entraîneurs diplômés, beaucoup de bénévoles toujours prêts à s’investir, des rôles bien répartis. »

De la pharmacie au sport

L’éducatrice ne regrette aucun de ses choix. « Je suis arrivée à l’athlétisme tardivement. Un ami m’a fait rentrer au club de Metz Métropole alors que j’avais déjà 19 ans », rappelle cette ancienne lanceuse de marteau.

Ce coup de cœur sportif va la pousser à changer de vie. Alors qu’elle travaille comme préparatrice dans une pharmacie, elle lâche son métier, « préférant le sport aux médicament s » et entreprend sa formation d’éducatrice sportive.

Une formation sanctionnée par deux brevets, qui lui permettent aujourd’hui d’encadrer l’USF et ses 260 licenciés.