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Le stade du Schlossberg accueillait hier les championnats de Moselle de lancers longs. Les spécialistes du marteau, du javelot ou du disque se sont affrontés, dans la neige, pour glaner une place pour les championnats de France.
Avec une température de -2°, du givre et de la neige sur la piste d’athlétisme du Schlossberg, difficile d’imaginer l’organisation de la moindre compétition… Mais en ce froid dimanche, l’US Forbach Athlétisme accueillait toutefois les championnats de Moselle de lancers longs. Pour les non-initiés, il s’agit des sportifs qui pratiquent les lancers de marteau, de javelot ou de disque.
Ils étaient une quarantaine (des minimes aux vétérans), venus des clubs Saint-Avold, Sarreguemines, mais aussi de Metz, Thionville-Yutz, pour s’affronter sur les terres forbachoises et, peut-être obtenir déjà une qualification pour les championnats de France.
Quarante athlètes en lice au Schloss’
Cette compétition est organisée début janvier, avant des échéances qui arrivent dès le mois de février. « Contrairement à d’autres disciplines, celles-ci ne peuvent pas se pratiquer en salle, confie le président de l’USF Athlé, Pascal Schuler, mais il faut bien se lancer, se préparer, ne pas perdre le rythme de la compétition. » Du coup, la quarantaine de courageux athlètes a dû affronter, une fois n’est pas coutume, le froid mosellan pour entamer leur saison.
Mais du côté de l’USF, on avait anticipé, pour permettre aux épreuves de se dérouler dans les meilleures conditions possibles. La piste de javelot a été déneigée, mais c’est surtout l’aire de lancer du disque qui a bénéficié des soins constants du club. Car pour réaliser correctement les mouvements circulaires précédant le lancer, il faut être sûr de ses appuis…
Retour à la compétition
« C’est avant tout une compétition de réglage », confie Loïc Archivolti. Entraîneur et athlète du club de Metz-Métropôle, il est aussi ancien conseiller technique régional. « Il y a un travail de préparation, un travail foncier et technique, mais il faut qu’on puisse avoir des compétitions, même en janvier… » Et ce Marseillais n’a pas froid aux yeux et apprécierait même le climat de l’est-mosellan. « C’est un froid sec, donc moins gênant. » Il faut toutefois relativiser les performances. « J’ai un lanceur de javelot qui "vaut" 60 m. Il fera peut-être 40 m aujourd’hui… Un des lanceurs de disque qui "vaut" 40 m fera peut-être plus… »
L’un de ses poulains, Alexandre Piccin, était à Forbach dans cette optique. Champion de France du lancer du disque, sortant d’une blessure qu’il a traînée pendant deux ans, il a fait depuis « un gros travail de préparation physique, de musculation ». Son objectif, déjà lors de ces championnats de Moselle, était d’aller « au-delà des 46 m », plus précisément au-delà des 46,10m qui lui ont permis de devenir champion de France. Il devra se "contenter" d’une perf’à 41,61m. Pas de quoi le refroidir pour autant…
Objectif France
L’objectif était donc de viser une qualification directe pour les championnats de France, qui auront lieu à Châteauroux en février. « Mais il y a d’autres rendez-vous », ajoute Loïc Archivolti, avec sans doute d’autres conditions, comme les championnats du Grand-Est.
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