Courir, sauter, lancer, bouger ! Voilà tout ce qui plaît aux enfants. L’USF Athlétisme l’a bien compris en organisant une opération "découverte de l’athlétisme" pour les enfants et une marche nordique pour les adultes, hier après-midi au cosec du Wiesberg. « Ce projet entre dans le cadre de mon service civique , commente David Flauder, membre de l’USF Athlétisme. Depuis le début de mon contrat en octobre dernier, je planche sur un projet. Grâce à cette animation, les enfants vont découvrir l’athlétisme et toutes les disciplines qui la composent ».

Une quarantaine d’enfants

Au total, une quarantaine de compétiteurs, de 5 à 13 ans, tous extérieurs au club, se sont mis en jogging et basket pour se lancer dans la dizaine d’ateliers proposée. « L’athlétisme, ce n’est pas seulement courir. On peut faire du saut, du lancer par exemple. Nous avons ajouté simplement quelques jeux pour que ça reste ludique », précise David.

Valentine Munsch est en charge de six enfants. « Ils adhèrent à ce concept et ont surtout aimé le trampoline et courir vite ». Mikaheil est en unité localisée pour l’inclusion scolaire (Ulis, ex-Clis). « Je lui explique ce qu’il doit faire et c’est drôle parce que lui répète tout à son petit frère. Comme ça, je sais s’il a bien tout compris », ajoute Valentine.

Félicie a 11 ans. Elle a déjà fait de l’athlétisme, mais a arrêté parce que ça lui prenait trop de temps. « Ce que je préfère c’est le saut de haies, sinon la perche et le saut en longueur ». Un brin nostalgique, la jeune demoiselle se verrait bien reprendre le chemin des pistes.

Tous motivés

Tous les ateliers sont occupés par les enfants qui se motivent en scandant le nom des camarades. A la course, c’est le meilleur temps qui l’emporte. Kylian, 13 ans, en est persuadé, c’est lui le plus rapide. « L’aller-retour en 12 secondes ». Sur une distance d’une vingtaine de mètres, ce n’est pas mal. « Moi, j’ai fait 16 secondes », réplique Tess. Le record de Ness est de 15. Quant à Nesrine, 6 ans, « j’ai couru en chaussettes, mais je suis allée très très vite ». De toute façon, l’essentiel est de participer, non ?

« Il y aura quand même un classement. Les enfants sont malgré tout de vrais compétiteurs », dit en souriant David.